Ahhhh...L'été commence à pointer le bout de son nez (quoique très petit bout vu les trombes d'eau du 24 mai...)

On se promène dans les rues, vers 19-20h et l'odeur de la viande grillée vient nous chatouiller les narines...

Pour que nos narines profitent longtemps de ces chatouilles, je crois qu'il faut d'abord que nos narines survivent...

Comprenez vous mon raisonnement? Regardez:

consommation irresponsable --> pénurie des ressources + risque de cancer--> on peut plus manger --> on meurt --> les narines ont disparu!

Bref, ma demonstration est très convaincante (je tiens à le souligner...)

En gros j'essaye de vous convaincre que le barbecue sera d'autant plus convivial s'il est responsable .

Côté bien-être animal + émissions de gaz méchants

Saviez vous par exemple qu'il faut 20 kilos de céréales, 20 000 litres d'eau et plus d'un litre de pétrole pour produire un kilo de bœuf, tandis que le bétail est la cause de 10% du total des gaz à effet de serre dans le monde?

• Le conseil direct que l'on peut donner c'est tout simplement de manger moins de viande. Un label rouge 2 fois par semaine procure plus de plaisir qu'un ECO+ tous les jours de la semaine non? A la fin, manger de la semelle tous les jours c'est lassant.
• Pour les accros, préférez les viandes à moindre impact environnemental, comme le poulet fermier, le canard et le porc, à celles dont la production génère plus de dioxyde de carbone comme le bœuf, le veau ou l'agneau.
• si la viande est bio, les émissions globales par kilo de viande sont diminuées du tiers environ, quelle que soit la viande considérée.

Côté santé, (eh oui, beaucoup sont d'abord tournés vers leur nombril)

Vous pensiez que le barbecue sans électricité était gentil pour la planète?

• Malheureusement pour les puristes du barbecue, les perdants toutes catégories sont le charbon et le bois, car ils peuvent contribuer à la déforestation. Par ailleurs, ils produisent en brûlant des gaz à effet de serre mais aussi de fines particules qui polluent l'air ambiant et peuvent aggraver des troubles du cœur ou des poumons.
• Le conseil ultime: ne pas dépasser deux barbecues par semaine en période estivale.

Côté " j'aimerais que l'océan garde quelques poissons"

• Evitez d'acheter une espèce menacée et préférez des produits issus de la pêche locale si possible. Découvrez aussi le plaisir de cuire au barbecue des légumes de saison (courgettes, aubergines, tomates, poivrons...). Renseignez vous pour savoir si ces légumes proviennent de France.